jeudi 9 décembre 2010

Ayousque té productif toi?

Vous savez, on trouve parfois des gens qui verbalisent bien ce qu'on pense. C'est lorsqu'on trouve ce genre de personne qu'on se sent inspiré. Si vous n'avez jamais entendu parler de Jason Fried, c'est l'un des plus interessants créateurs technologiques contemporains.

Dans cette vidéo, Fried pose la question suivante: Où êtes-vous le plus productif?

Il stipule alors que la majorité des gens dont il a posé la question ont répondu tout sauf "au bureau". Une partie de moi n'est pas très surpris du résultat. Je me rappelle encore de mes années d'études à l'Université de Moncton (il n'y a pas si longtemps quand même) où régulièrement je m'installait au café de l'Osmose, le bar étudiant pour travailler, étudier, socialiser. C'était à ce moment là l'endroit le plus productif pour moi. Et lorsqu'on est étudiant, on a le privilège de choisir où (et parfois quand) on s'installe et on produit, c'est à dire le moment où notre cerveau est prêt à assimiler l'information, ou le moment où notre cerveau à une facilité de faire bouger nos doigts sur le clavier ou entourant le crayon.

Et aujourd'hui, je compte 4 ans depuis la fin de mes études. J'ai déjà oublié que la mobilité est la clé dans la productivité et Jason Fried vient de me le rappeler. L'idée est banale, et on comprends la théorie. On sera pour la majorité d'accord avec lui, que le bureau n'est pas le lieu le plus productif sur la terre, a moins d'investir en titi dans son environnement de travail.

Bon visionnement!

2 commentaires:

  1. C’est TELLEMENT VRAI!! Je peux compter sur une main les fois où j’ai été productive et créative dans les derniers mois au bureau. Même les courtes tâches d’une liste de travail, comme appeler quelqu’un, prendre un rendez-vous, confirmer une information par téléphone ou par courriel sont dix fois plus productif quand tu es motivé, que tu peux les faires une après l’autre, sans interruption. Alors, tu inscris 10 check sur ta liste en une courte période de temps et c’est à ce moment que tu es satisfait de toi.

    Se faire interrompre dans ses pensées, comme il vient juste de m’arriver en écrivant ces lignes, par un coup de téléphone qui se termine en discutions de dix minutes, ça coupe l’inspiration. Ensuite ça te prend dix minutes pour retrouver le fils de tes idées, mais rien ne garantit que ton mouvement d’inspirations soit aussi bon. Dans la même veine, plusieurs personnes, dont moi, aiment avoir le choix de mettre de côté un travail, pour y revenir au moment que l’on juge opportun, quand on se sent concentré et prêt à attaquer la tâche (encore une fois interrompue).

    Pour réaliser un travail qui doit être réfléchi, peaufiné ou inspiré, j’ai besoin d’être dans ma bulle. Et cette bulle ne doit pas être constamment éclatée. Comme le dit bien Jason Fried, le travail est comme le sommeil, il comprend des stades ou des étapes, qui doivent être franchis une après l’autre, sans interruption, pour atteindre le summum. Je pense qu’il est beaucoup plus productif d’avoir dans sa journée deux heures de travail bien concentré et productif, qu’une journée complète de petits moments déséquilibrés.

    Ca fait réfléchir!!!

    Audrey

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